Suite au rôle tenu par la Fédération Nationale des Syndicats Autonomes des VRP dans les négociations avec la Secrétaire d’Etat Agnès PANNIER-RUNACHER, pour arriver au décret N° 435 du 16/04/2020 incluant les VRP, le journaliste de Sud-Ouest M. COMMISSAIRE nous a interviewé (La Secrétaire d’Etat est devenue depuis Ministre Déléguée)
L’article ci-joint est paru dans sud-ouest le 12/11/2020 et il est visible sur le site du journal Sud- Ouest.
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Une attestation est obligatoire
Le démarchage à domicile est soumis à des règles précises. Si les VRP (sigle qui signifie « voyageur représentant placier) sont autorisés à exercer leur métier durant ce deuxième confinement, ils doivent avoir en leur possession un certificat de leur employeur. Renseignements pris auprès de la Fédération nationale des syndicats autonomes de VRP, fondée il y a plus d’un siècle, cette attestation, à présenter comme toutes les autres à la police ou la gendarmerie en cas de contrôle, doit mentionner plusieurs informations, dont le nom de la société qui les emploie, le produit qu’ils proposent par cette méthode de vente, la clientèle concernée, particulier ou professionnel, ainsi que le secteur géographique concerné, le département par exemple.
Il existe des VRP qui travaillent pour un seul employeur, d’autres pour plusieurs, en multicarte, y compris pour des entreprises étrangères. Statutairement, les VRP sont à distinguer des agents commerciaux, lesquels sont des travailleurs indépendants, mandatés par ce qu’on appelle un commettant. Il doit être également stipulé que le VRP respectera, bien entendu, les précautions sanitaires s’appliquant actuellement à toute activité.
A la Fédération nationale des syndicats autonomes de VRP, on conseille, afin d’éviter tout effet de surprise chez les gens visités, de prendre rendez-vous préalablement par téléphone. C’est possible lorsqu’il s’agit de clients habituels, surtout auprès de sociétés acheteuses, mais évidemment pas dans le cadre d’un porte à porte chez des particuliers dans un secteur jamais prospecté. « Il arrive aussi qu’un VRP allant livrer un client ait pour instruction d’aller tirer les sonnettes dans le quartier », fait remarquer un responsable juridique de cette organisation syndicale indépendante. Autre rappel de bon sens, des fois que : « Il ne faut absolument pas aller visiter un client si on a été testé positif au Covid ».
Un salarié qui aurait des craintes pour sa santé, celle de ses proches et des personnes démarchées, ne peut, en revanche, exiger de son employeur d’être placé en chômage partiel. C’est du ressort des autorités. L’entreprise, pour y avoir recours, doit remplir des conditions, en premier lieu qu’elle ait subi une baisse d’activité liée à la pandémie. En résumé, « un secteur autorisé à travailler est autorisé à prospecter ». Voilà la situation présente, qui peut évoluer à tout moment, au gré des mesures d’urgence.